Bien que Suisseporcs soit aussi représenté dans le groupe de soutien PHIS, le projet a encore été présenté à ses membres lors d’une séance du Comité central de Suisseporcs à la mi-décembre 2019. Les participants ont ainsi pu poser leurs questions et exprimer leurs préoccupations. Dans l’ensemble, les réactions ont été positives, mais certaines questions restent à clarifier.

Sans surprise, la protection des données est un sujet important qui est régulièrement abordé. Le projet PHIS se conforme bien entendu strictement aux prescriptions légales. Par ailleurs, il faut élaborer un concept qui tienne compte à la fois des souhaits et des besoins des détenteurs d’animaux et de ceux des vétérinaires. Il faut définir clairement les données qui sont collectées, les personnes qui y ont accès et le but dans lequel ces données sont finalement utilisées.

L’un des objectifs du projet est de mettre en place un système de surveillance de la santé animale et de détection précoce des foyers de maladie dans le cheptel porcin en Suisse. Pour cela, il faut avoir accès à des données fournissant des informations sur la situation sanitaire actuelle des troupeaux. Les services de santé animale collectent déjà un grand nombre de données sanitaires. Toutefois, cela ne couvre que les troupeaux affiliés à leur propre service de santé. Les informations disponibles ne suffisent donc pas pour réaliser une analyse à l’échelle suisse.